Archive : juin 2004

Silencio CX

J'écoutais de la musique en lisant, en écrivant, en mangeant, en lavant la vaisselle, en dépoussiérant les meubles, en conduisant mon automobile.

Et maintenant, maintenant il me semble qu'il y a trop de musique autour de moi : au restaurant, au bar, au supermarché, dans presque tous les magasins, au téléphone, quand toutes les lignes sont prises, on m'impose de la musique !

Et maintenant, je ne peux plus ! J'ai goûté les fruits du silence. Silence qui n'est jamais absolu. Et quand j'écoute de la musique, je ne fais que cela. Ce qui est tout à fait zen : quand je marche, je marche ; quand je mange, je mange ; et quand j'écoute de la musique, j'écoute ! Je suis tout là !

Zénon


Pelote de liens

  • Avec un weblog, échangez vos idées qu'ils disent, les marchands au teint halé, armés de leur beau sourire. Mon cul. Le weblog c'est avant tout de l'éphémère, de l'air du temps, des notes données en pature. BeRewt, qui prépare une mutation de sa forme ("BeRewt a le don de la métamorphose, il sait se transformer…" air connu)
  • PlasticBag link : Indian Spidermania - I like the idea of culturally niche versions of iconic heroes. Where's my gay Superman ? (never heard of Apollo in StromWatch/The Authority comics ?) — par l'auteur de The Authority justement, un lien vers des comics-strips de spiderman non orthodoxes — et encore au même endroit : Somewhere in Germany is a baby Superman […] The boy has a genetic mutation that boosts muscle growth.
  • Console apps, dans les commentaires, les slashdotters y vont de leurs préférences en matière d'applications en ligne de commande et en mode texte.
  • Je crois que la grande tâche des années à venir va etre d'apprendre aux gens à écrire un e-mail, particuliérement lorsqu'il est adressé à un inconnu. Manur
  • WikiBBlues: Pour En Finir Avec Les Ayatolas Des Standards, pour des discussions avec moins d'emporte-pièce.
  • aàlp : J.K.Rowling stops Harry Potter after discovering boys & raging hormones
  • Merriadoc promène son bâton de marche le long du tropique du cancer et fait son travelog — Chryde bientôt à la fin de son travelog Blo Chi Minh
  • influence des différences culturelles en traduction, exemplifié par de la traduction chinois/anglais [via Karl]
  • la musique n'avait aucune chance. Elle avait déjà perdu son match contre les "what four" et obtenu un nul contre le cinéma. Ecrasée par le football, le temps maussade et quelques émissions de télé poubelle, la musique rentre chez elle par la petite porte 404BNF
  • Pourquoi les brevets logiciels menacent l'industrie européenne Le logiciel n'est pas assimilable à une production industrielle classique. Il s'en distingue par une innovation cumulative par nature, un rythme d'obsolescence rapide. […] Les petites structures n'ont pas les moyens d'assurer une veille en propriété intellectuelle ni de supporter le coût d'un litige (plusieurs millions de dollars), même lorsqu'elles sont dans leur droit. […] Les acteurs du logiciel libre se trouvent contraints à des dépôts de brevets défensifs, qui détournent leur capacité d'investissement vers des procédures contre-productives. [via Et à part ça ?]

Silencio CIX

Caroline dit : "En fait on devrait écouter le silence aujourd'hui, c'est de la musique aussi le silence."
"Ca en fait partie, il n'y aurait pas de musique sans le silence. Le silence c'est la 13e note"
Caroline ajuste la barrette dans ses cheveux : "Ça porte malheur le 13. C'est pour cela qu'on a oublié le silence. Le rêve ça serait une touche en plus sur les claviers pour jouer le silence."
"C'est joli. J'aime bien quand tu rêves comme cela. Mais il suffit de ne plus jouer pour qu'il y ait un silence."
Caroline dit en haussant les épaules : "C'est pour cela qu'on ne le joue pas. S'il y avait une touche pour le silence ça serait différent."
"Et pour la guitare ? Tiens je vais mettre Léonard Cohen, c'est presque du silence."
[…]
"Peut être. Avec ou sans énigme ce disque est très beau dans son dépouillement. Comme la fille."
Caroline s'approche et vient se blottir contre toi : "Presque du silence. Oublie la fille."

Pure Vinyl Baby


Silencio CVIII

Il se peut que je sois encore un peu silencieuse pendant quelques temps car j'ai du mal à laisser libre cours à mes mots dans les circonstances. Je suis blessée mais pas anéantie. Je voulais juste que vous sachiez que mon silence n'est pas indifférence. — Lou


Silencio CVII

Lu dans Courrier International : Le 16 juin commençait comme prévu le démantèlement des haut-parleurs que les deux Corées avaient installés en 1962 à leur frontière, dans le but de diffuser l'une vers l'autre les messages de propagande de leur radios respectives.


Silencio CVI

Des morceaux de chanson dans ma tête, des morceaux de poème, des phrases à moi, aussi. Les jours passent, passent, mais l'inspiration est partie, elle s'est diluée dans le flot rugissant de mes journées, elle s'est évaporée dans le silence pesant, et je n'ai pas de bloc pour tout noter. J'ai de plus en plus de mal à penser. — It's a miracle


Pelote de liens


10e chambre

À propos de 10e chambre; instants d'audience de Raymond Depardon, le plus simple est que je vous dirige vers le post de Cacochyme qui parle bien de la richesse de ce film documentaire, et le mieux serait que vous alliez le voir, évidemment.

Un autre post peut se lire chez Eolas, et c'est bien là l'occasion de mettre un lien vers ce blog intéressant : En quelques mots : je suis avocat au barreau de Paris, passionné de mon métier et aimant à flâner sur le web. J'ai souvent constaté un intérêt poussé pour la justice et le droit de manière générale, intérêt laissé insatisfait par l'opacité de la matière et la difficulté d'appréhender, pour un esprit non formé - à moins que ce ne soit déformé ? - au droit.


Silencio CV

Video Girl l'a chuchoté sur De la salade entre les dents, et là-bas c'est en couleurs :

De woorden hebben aan me gebrek.
As palavras faltam-me.
Las palabras me faltan.
Le parole mi mancano.
Die Wörter fehlen mir.
Words fail me.
Les mots me manquent.


Pelote de liens


Silencio CIV

C'est la voix le plus important. Tout ce que tu n'as pas. La voix c'est le passeport universel, tu peux chanter ce que tu veux, dans n'importe quelle langue, ça passera. Si tu as la voix. Et toi tu ne l'as pas. Tu rêverais pourtant de partir à l'aventure comme ça, juste avec ta guitare, t'arrêtant sur les places des villages le soir, pour chanter des chansons, à coté de la fontaine. Peu importe si tu massacres tes quatres accords. C'est la voix le plus important et c'est ça que les gens viennent écouter. Voilà. Mais toi, la voix, tu ne l'as pas. C'est comme si tu te trouvais devant la porte du chateau de la belle au bois dormant sans avoir la clé pour entrer… — KMS


Fury

À propos de Fury de Fritz Lang. Post avec spoilers, mais ça ne gâche pas le film - je l'ai vu en en sachant tout autant, étant en train de lire une bio de Lang.

Joseph Wilson s'apprête à se marier, après un an de dur labeur pour gagner honnêtement un pécule suffisant. Arrêté comme suspect d'une affaire de kidnapping, la rumeur se propage dans la ville et aboutit à un lynchage. Joe n'est pas mort, mais se faisant passer pour tel et avec l'appui de ses frères, va conduire de manière de plus en plus démente une partie de la foule face à ses actes.

Le retour à la vie, la rédemption par l'amour et l'abandon de la vengeance, cela n'intervient qu'en dernières minutes du film, après avoir pillé toute idée de justice. Cela intervient que quand le jugement est déjà tombé - jugement dans le cadre de l'histoire, mais surtout jugement moral implacablement démontré par l'escalade menant un juste à des flammes d'enfer, essentiellement à cause d'un grain de sel de cacahouète dans l'engrenage (un vague indice qui corrobore le dossier de police). La bête tapie dans la foule, qui se réveille à l'impulsion d'un agitateur (et sous couvert de moralité, c'est tout de même un "let's have fun" qui mets le feu aux poudres), avant de se tapir de nouveau dans la loi du silence, est la même bête qui se voit dans la scène du barbier reconnaissant ne pas être exempt d'impulsions lorsque son rasoir s'approche des gorges (à noter le bon jeu de miroir de cette scène). Le barbier est conscient d'une frontière, alors que l'hystérie s'empare de la foule - mais qu'en est-il ensuite d'un Joe obsessionnel ? La dualité de chacun des personnages n'est pas une démonstration de manichéisme. Il s'agit d'une lecture incessante de la complexité des gens et de la difficulté de juger.

Autres réussites dans ce film qui va plus loin que de raconter un fait divers : le climax du lynchage par le feu est revécu par le biais d'un film dans le film, accablant, qui met les accusés face à leur acte (et les témoins face à leur parjure), et par ricochet au verdict. La femme de Joe, seule vraie témoin, déclare n'en avoir que faire de condamner les 22 accusés, et par ricochet, Joe déclare n'en avoir que faire de les sauver au final. En héritage du muet, l'utilisation de silence à certains moments clés fait preuve d'une excellente mise en valeur. La transformation de Joe d'une moitié à l'autre du film est un rôle fort comme celui de Karloff dans The walking dead de Curtiz la même année, sur un thème similaire - et la superposition des images de coupables autour d'un Joe hanté et rappelé à son humanité n'est pas sans rappeler l'homme de L'Aurore de Murnau… Tout cela et bien plus contribue à un grand film.

J'aurais bien aimé voir un director's cut, même si Mankiewicz n'est pas le pire des loosers en la matière. Le fait est que pour son premier film américain, Lang n'a pas eu la latitude qu'il a pu avoir sur d'autres de ses films, avant ou après, notament sur des questions de montage. En l'occurence, le fin mot selon le contrat revenait au producteur (Mankiewicz donc) et non au réalisateur. Ce serait par curiosité car le film est très bien comme ça. De même, qu'importent les rapports entre Lang et Spencer Tracy, au vu de la qualité de ce dernier en Joe Wilson ?


Une après-midi

La commencer au calme, sirotant un café en terrasse pour terminer la lecture du coupeur de roseaux. Une fois la dernière page atteinte, se mettre en devoir de faire de l'utile.

Crocheter dans le tas de terre, pour creuser et séparer les gravats, pelleter pour réunir en un tas la surface crochetée, puis pelleter cela au travers d'un tamis. Faire des brouettées avec les gravats et les cailloux pour remblayer un sol plus loin. Faire des brouettées avec la terre tamisée et l'apporter sur le sol de la future terrasse, la répandre horizontalement, et ratisser les graviers ayant passés en douce le tamis. Passer le rouleau sur la surface plane dont le ratissage donne un côté jardin zen - une fois compressée, elle est plus cabossée que bien horizontale, malgré toute sa bonne volonté, et n'est plus franchement zen. Être ravi de voir les n centimètres apportés à la surface se transformer en une couche d'epsilon centimètres. La progression verticale s'effectue logarithmiquement semble-t-il. Tasser au pied les endroits où le rouleau ne peut accéder, grâce aux 66,6 kg que me confère la gravité (en non plus les 64,2 kg comme j'ai longtemps pesé.). Recommencer un certain nombre de fois l'ensemble des opérations.

Trainer dehors, ensuite, la tondeuse. Essence. Démarrage. Étripage de l'herbe qui n'a de cesse de grandir. Monotonie des allers-retours. Vidage du bac. Rentrer la tondeuse. Trainer dehors, ensuite, la débroussailleuse. Essence. Fil. Arnachement. Démarrage. Massacre de la verdure dans les coins, les bords, les abords et autres racoins, ambience sonore tjs aussi peu agréable de la machine, même pour les adeptes du bruitisme à la Masonna. Note mentale de préférer le pantalon au short pour cette activité. Le coup des fétus, c'est pas seulement dans Twister. Songer aux possiblités perverses d'un Z qui serait intitulé Massacre à la débroussailleuse. Rentrer le matériel. Se dire que seule la moitié du terrain a été faite.

Longue douche froide pour expugner la chaleur, la sueur et la sus-mentionnée verdeur (vous pouvez intervertir les pénultièmes et antépénultièmes lettres de ce mot, c'était pour la rime.). Une fois de plus, je confirme mon manque d'attrait à travailler de mes mains la bruneur de la terre gorgée de soleil, je suis un travailleur du bout des doigts et des salles obscures.


Silencio CIII

Concert de la reine de Kékéland, hier on tv, la zazoue en image & des mots comme à la radio, extrait :

Ce ne sera rien
Juste pour faire du bruit
Le silence est atroce
Quelque chose est atroce aussi
Entre les deux c'est la radio
Tout juste un peu de bruit
Pour combler le silence
Tout juste un peu de bruit
N'ayez pas peur
Ce sera tout à fait
Comme a là radio

Ce n'est rien
Ce n'était rien
Juste pour faire du bruit
Juste de la musique
Juste des mots des mots
Des mots des mots
Tout juste un peu de bruit

Brigitte Fontaine, Comme à la radio


Silencio CII

J'aime ce moment de silence entre deux morceaux sur la casette qui n'est pas du silence dans ma tête car je suis déjà dans l'air suivant, non pas une attente mais bien une certitude, la certitude, de ce qui arrive ensuite, de la note qui va retentir et confirmer ce que je fredonne mentallement. — Antimée


Pelote de liens

Pas chez moi depuis dimanche et jusque lundi, donc moins de net. Cela dit, par rapport à mon rythme de bloggage actuel, pas sûr que ça se ressente vraiment. Tour de blogroll incomplet :


Vosges.fr

Le conseil général des Vosges a maintenant un site web standard & accessible, réalisé par eolas.fr avec une touche d'OpenWeb. Quand les choses vont dans le bon sens, ça ne fait pas de mal de les mentionner. [via le Standblog] PS : et puis les Vosges, c'est Ratal.

À titre de curiosité, je suis allé sur cg54.fr, pour comparer avec cg88.fr. Résultat dans mon browser (Elinks/0.91, un très bon browser en mode texte, navigation par onglets, rendus de tableaux, etc.) :

Bienvenue sur le site du conseil general de Meurthe-et-Moselle
[IMG]

avec [IMG] qui est un lien vers une page complétement vide. Le source de cette page est :

<!-- Site construit sur la plateforme LoraPro V1.2 de Lorasi -->
<!-- http://www.lorasi.fr -->
<!-- Contact: info@lorasi.fr -->

Jeter la pierre à Lorasi ? Allons d'abord tester avec un browser graphique respectueux des standards… Bon, une intro flash puis page vide. Grmbl. Bon, allons voir le site de Lorasi. Tiens, une news qui attire mon attention : Le site des transports en commun de Limoges accessible à tous !, comme quoi il ne faut pas être médisant… mais… accessible à tous… J'y vais avec mon ELinks et je me retrouve dans un sombre bordel avec des frames mal navigables et des tas d'images sans texte alternatifs, jusqu'à pouvoir accéder à une version pour malvoyant qui sied mieux à mon cas particulier. À mon sens, il ne s'agit pas de faire une version pour la masse (à grands coups d'images-maps clickables) et une pour une minorité choisie (aveugles et malvoyants) mais plutôt d'appliquer des principes qui ne préjugent pas de qui va naviguer dans quelles conditions, pour ainsi s'adapter au mieux dans les cas non-prévus.

Reste que cette version respecte des normes et est déclarée utilisable par le public concerné, ce qui est bien - voire même très bien sur le marché actuel des sites web.


Dose

Une chose que j'aime particulièrement, c'est de flâner dans les librairies. Mieux encore, c'est d'en ressortir avec quelque chose dans les mains. Encore que ça revient vite cher. Et aussi que si on ne lit pas assez vite pour écluser la pile de livre en attente, c'est un peu ridicule (et à ce train là, je suis un peu ridicule). Il y a tout de même des friandises dont on aurait tord de se priver : en rassemblant les petites pièces, on peut s'arranger pour réunir deux euros, et on se trouve alors avec la possibilité de choisir un titre dans les collections pas cher - mille et une nuits, librio, folio 2€… Pour le même prix, on peut avoir une paire d'heure de stationnement de sa caisse, ou une paire d'heure de lecture. Dilemme. De découverte aussi, avec du choix dans les auteurs, les genres… Un passage par la libraire, une soirée sur le livre, et voilà que j'ai en moi un petit bout de Yukio Mishima. L'étal des folios continue à me faire de l'oeil, par exemple ce coupeur de roseaux que j'ai déjà vu quelque part, et ce n'est pas grave de céder à la tentation, dose après dose…

You should be able to go into a comics shop and, for the change in your pocket, pick up a dose of something that'll change your world. - Warren Ellis, on [Bad Signal] mailing list


Strippin' DNA for fun and knowledge

Via DPH, Coups de ciseaux dans l'ADN :

they had deleted huge chunks of the genome of mice without it making any discernable difference to the animals.


iokanaan.net indispo en attendant que les dns d'ovh répondent pour le domaine, et que ça soit propagé aux autres dns… C'est surtout chiant pour le mx… Pour le web, le iokanaan.net est comme d'hab et les liens du site ne mentionnent plus iokanaan.net en attendant, sauf erreur ou lien dans les posts archivés. edit : Domaine opérationnel. 60gp.ovh.net/~iokanaan est redirigé vers iokanaan.net, cette nouvelle écriture est préférable (ie. updatez vos bookmarks). J'ai modifié des réécritures d'urls pour la compatibilité, faites-moi savoir s'il reste des problèmes. Autres modifs : ajout d'une durée minimum entre deux commentaires de 42 secondes. Upgrade vers MT3 (mais il ne semble pas comprendre que j'autorise les commentaires sans modération préalable, d'où des commentaires qui ne sont pas affichés en temps réel) et MTBlacklist v1.6.4 (mais des erreurs lors de suppressions de spam d'où requêtes dans la base pour virer à la main les masses de junk).


Silencio CII

Je n'ai jamais aimé le téléphone et pourtant comme j'aimerai qu'il retentisse dans la nuit. - Karl


Neil & Holly Gaiman, The Conversation :

[…] and then came Lou Reed's "Walk on the Wild Side". You named me from this song, didn't you ? said Holly as the first bass notes sang. Yup, I said.

Lou started singing.

Holly listened to the first verse, and for the first time, actually heard the words. Shaved her legs and then he was a she…? He ?

That's right, I said, and bit the bullet. We were having The Conversation. You were named after a drag queen in a Lou Reed song.


Silencio CI

chut
Silence nuit, je peux entendre les mouvements du ciel, ma respiration de nez bouché, les rares moteurs qui passent dans la rue. Ambiance propice à la concentration, compagne de mes nuits les plus productives. Plus tard quand le jour sera levé, s'installer dehors et dormir, entourée de tous les bruits ressucités.

the-flo, 2004.05.21


Pelote de liens

Urg, trop absent, pas moyen de raccrocher les wagons, pelote emmélée :

  • Firefox shortcuts [via Bleizig]
  • pelote de liens du standblog en retour de week-end
  • Le lichen se développe mystère chez David Madore
  • Maintenant, je ne m'approche de l'ordi que lorsque je sais précisémment ce que je veux faire. Grand Frère de Merriadoc, et c'est du bon sens : vade retro, écran & clavier chronophages !
  • Joueb.com: nouveau server & nouvelle serveuse
  • Karl, Atom et W3C QA
  • Douze Lunes à propos de Clint Eastwood - il y a au minimum une demi-douzaine d'eastwood à avoir vu.
  • via le post 422 de PointBlog, le weblog officiel de l'adaptation du Guide du routard Galactique au cinéma
  • BlogoMix 2, le club mélo-échangiste est de retour, et la présentation des compilations est alléchante…
  • de nouvelles images de cryptophotoshopologie sur Ugly Zoo depuis la dernière fois où j'étais passé [via trauveler et de nouveaux étages dans le building de Mr.Wong [via spud]
  • images: Science vs. Religion Pokémon battle feat. S.F., J.C. & A.E. and more… [via trauveler]
  • images: sculptures métalliques d'insectes & sculptures d'insectes de verre [via Incoming Signals
  • images: Justice League of Little Ponies [id.]
  • Cartes (un exemple presque au hasard : la carte 420, Europe, Deutecum, 1584 [id.]
  • comics: Flight is the best anthology i've seen in years ; a soaring lift-off for a powerful new generation of cartoonists. Scott McLoud via June-June
  • image: eyelid piercing via DPH
  • The self destruction handbook In the Self Destruction Handbook, you'll find unsound advice on everything from engineering a revenge affair to picking the gateway drug that's best for you. [via oink]
  • pas reprise: le blog d'Algésiras est en vacances, quant à elle ? Le prochain qui dit que je suis en vacances je lui fais bouffer son PC.
  • reprise: Babils affleure de peau
  • reprise: Roxane relance son blog OrangeKaki - petits oiseaux, petites fleurs et petits moutons reprennent l'aventure :)
  • reprise,aàlp: revenue après une "petite" pause du 5/4 au 12/5 - oops, c'est justement à partir du 12/5 que je suis parti faire une "petite" pause…
    • L'esprit des péninsules démontre l'importance des backups délocalisés dans la jungle germanopratine (et ailleurs, d'ailleurs, backupez vos miches, les gens, il en restera tjs qq chose) (même sujet chez La Feuille, un des blogs d'Hubert Guillaud)
    • Le train de nulle part comble un trou dans les challenges littéraires : le livre sans verbe. Et sans extraits, pour l'instant.
    • Ceux qui ont apprécié His Dark Materials de Philip Pullman, c'est un début de post qui m'intéresse (et oui, je répondrai à l'interjection ;) et c'est un post qui confirme ce que je savais déjà (Guernica semblant fan) : il me faut ajouter la série des Sally Lockart à ma liste des choses à lire, des pastiches de thrillers victoriens qui iront parfaitement compléter le rayon jeunesse de mes étagères… Un post qui annonce aussi l'arrivée imminente de Lyra et les oiseaux
    • Une nouvelle traduction de Claro, ça fait toujours du bien, mais moi ce qui m'intéresse, c'est de savoir si quelqu'un va publier ces fameuses 4000 pages d['essai sur la] violence et réponse dans les commentaires, la magie du net
    • et à propos de Claro: Claro, directeur de la collection Lot 49, et à propos de traduction : Ulysse de Joyce retraduit
  • Chez Manur, Outrés Saint-Omer, etc.

    L'anti-pédophilisme est une belle idée, fondée sur la répulsion évidente que peuvent inspirer des actes criminels trop longtemps "tolérés" par la société, elle s'épanouit dans un confort rassérénant de justesse morale à une époque où les engagements sont difficiles et les vérités fragiles. Mais comme leurs homologues anti-racistes qui s'enivrent de leur pouvoir et perdent parfois tout sens du second degré, certaines associations versent dans le grotesque depuis plusieurs années ("400 000 sites pédophiles en France") et nourrissent cette hystérie pas si constructive que ça, voire potentiellement anti-démocratique, si ce n'est totalitaire.

  • je découvre le blog musical je dis ça, je dis rien, via Manur, alors deux citations :

    Si nous vivions dans un monde parfait, Wong Kar-Wai aurait déjà gagné la Palme d'Or, Dead Can Dance ferait toujours de la musique en duo, Limp Bizkit serait encore en train d'essayer de décrocher leur premier concert en public […]

    Le clown, le Hellraiser, le ninja, le masque de cuir et tous leurs petits amis. Le groupe N°1 des 12-14 ans à cheveux ébouriffés. Ceux qui amenaient sur scène dans un gros sac de jute des corps en décomposition, l'ouvraient au milieu du concert, respiraient une bonne goulée puis allaient vomir sur leur public. Les philosophes existentialistes qui ont remis au goût du jour le définitif "L'enfer, c'est les autres" de Sartre avec le cultissime slogan "People=Shit". Enfin bon, Slipknot, quoi. […]

  • 404BNF :

    Il est des choses qui ne devraient pas tomber dans les mains de n'importe qui. L'arme atomique est un exemple, le velo et les biscuits apéritifs en sont une autre. […] Rien à dire, président des US, c'est un métier à risque ... pas une seule tentative d'attentat contre lui et il a déjà failli se tuer deux fois.

  • Ute au turbin :

    Environ 125 pages à traduire pour la mi-juin. Je m'endors en pensant traduction-calibrage, je me lève en pensant sens-adaptation, je traduis en pensant phylactères et récitatifs, je mange en pensant tournures foireuses et autres écueils, je me détends quelques minutes en pensant références historiques-géo-politiques, et je retourne fignoler le tout. Et foutre dieu, j'adore ça.

  • interview d'A.-F.R. :

    La fantasy, lorsqu'elle est de qualité, ne présente pas des tentatives d'évasion de la réalité mais, tout au contraire, une plongée au plus profond de celle-ci. […] La fantasy n'en a pas fini de nous surprendre, surtout en France où le domaine demeure encore trop alourdit par les productions alimentaires de type médiévalisant, alors qu'une foule de chefs d'oeuvres attendent d'être traduits.

    et sur son blog, l'annonce qui a été faite aux Imaginales du mois dernier :

    j'ai le très grand plaisir d'enfin pouvoir parler de la création de ma propre maison d'édition : les moutons électriques. Celle-ci débutera fin septembre ses parutions avec le Panorama illustré de la fantasy & du merveilleux (lien vers un .PDF de propagande ;), ouvrage grand format (19x27 cm) de 416 pages, largement illustré (dessins, tableaux, photos, etc), réunissant quelques 80 articles sur les auteurs et illustrateurs des littératures du merveilleux


En toute transparence

Je n'ai aucune idée des hits, visites et durées de visites sur ce site - par contre, la vidéo de Dschinghis Kahn a fait flamber la bandwidth… La vidéo n'est plus accessible, ou alors à dos de mule…


Under construction

J'étais absent du web, sans pourtant être offline, et je n'ai pas de mot d'excuse à présenter. Avant de reposter, j'ai mis quelques coups de marteaux dans la structure du site, alors peut-être qu'il y a des choses de cassées, Pas De Panique mais faites-moi savoir. Le blog s'adjoint d'un wiki en rôdage, utilisant WikiNi.