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De l'autre côté du Temps-présence.

Pour ce post, j'avais commencé par googliser pour retrouver la citation exacte :

J'ai besoin de deux heures de chaleur humaine par jour, pas plus. Avec ça je m'en sors. Deux heures de Temps Présence.

Douglas Coupland

J'ai retrouvé cette citation, mais aussi un résultat sérendipitaire pointant vers un post-citation sur mon blog, lequel exprime pas mal ce que je voulais dire de toute façon (et soit dit en passant, la boucle est bouclée avec autre chose lu récemment pas loin : L'avantage des blogs, c'est que, bon an mal an, il y a toujours un blogueur qui dira les choses mieux que vous, avant que vous ne preniez le temps de poster vous-même. dixit Versac via Nasm via Mouche)

Je reprends donc de nouveau pour ce post la citation que j'avais faites (nota bene : j'ai condensé)

On peut dire aussi que je suis assez froid, obscur ou insondable. Le fait de se maîtriser ne signifie absolument pas […] qu'on ne ressent rien. Au contraire je ressens trop, je crois. […] C'est exténuant parfois. […] j'ai besoin de deux heures de temps-solitude par jour, […] Parfois j'aimerais pouvoir tout faire disparaître d'un claquement de doigts. Ce n'est pas agréable. Toutefois je ne peux pas reprocher aux autres de ne pas sentir ce que je n'exprime pas.

Ju

Parfois, quand je n'ai pas mon quota de temps-solitude, ça me rend mauvais : j'en veux épidermiquement aux autres d'exister alentour — de même que parfois, quand je n'ai pas mon quota de temps-présence, ça me rend triste : j'en veux spleenement aux autres d'exister sans moi.

Commentaires

Tiens, tu me fais (re)penser qu'il faut que j'écrive à Ju pour avoir des nouvelles.

(et sinon la citation n'est plus en entier chez Nac ?)

mouche @ février 12, 2006 09:27 PM

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