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Repérages, spécial Courts-Métrages

Conseil d'achat : Actuellement en kiosque, Repérages accompagné d'un double DVD de courts-métrages, le tout à 15€. Il s'agit de célébrer 25 ans du festival de Clermont-Ferrand, et cela rassemble un tas de courts primés. Ce qui m'a particulièrement attiré l'oeil, c'est l'illustration de Dave McKean pour la pochette du DVD, sachant que n[eon] est présent parmi les films. Dans la liste, il y en a certains que j'avais déjà vu, et ça m'a conforté dans l'idée que ce serait bon à voir, et bon à conserver (je voulais notamment avoir L'île aux fleurs dans mes archives pour le montrer autour de moi). Tous ne sont pas d'une qualité d'image exceptionnelle, mais c'est lié au matériel d'origine, pas au transfert en DVD par le mag'. Je n'ai pas encore parcours l'ensemble des 288 minutes fournies, mais qqs exemples de ce qu'on y trouve :

• Gisèle Kérosène de Jan Kounen, des sorcières modernes qui se coursent, juchées sur leur balai à moteurs à grand coup d'image par image (et il vaut mieux voir plusieurs fois en boucle les cultes Gisèle Kérosène & Vibroboy que de voir une fois Blueberry)
• Foutaises de Jeunet, avec Dominique Pinon qui énumère des J'aime / J'aime pas. Catalogue nostalgique des plaisirs de la vie, et graine de l'Amélie Poulain qui a suivi…
• L'île aux fleurs de Jorge Furtado, qui est un documentaire important à voir & faire voir. Le télé-encéphale hautement développé et le pouce préhenseur prendront à jamais la résonnance de ce film. Une voix off posé explique tout du long le trajet d'une tomate, en définissant l'homme, le japonais, l'argent, le juif, le profit, le cochon, le supermarché, etc. de manière imagée - des images (que ce soit collage, animation, image d'archive, etc.) en rupture avec les paroles prononcées… aboutissant mécaniquement à une conclusion d'une gravité terrible. (maintenant, il me faut trouver de même Des majorettes dans l'espace, qui utilise la même réalisation pour dénoncer un autre sujet)
• E pericoloso sporgersi de Jaco Van Dormael. Vies entremélées d'un enfant/adulte, une poésie dramatique. Du coup, je m'aperçois que je n'ai jamais vu Toto le héros du même réalisateur, et qu'il faut que je le rajoute à la liste…
• Lune froide de Bouchitey, adapté de Bukowski, ce qui ne surprends pas au vu du thème : vol d'un cadavre par deux compères qui vont en tomber amoureux…
• Monde de gloire de Roy Andersson. Le réalisateur de l'étrange et froid Chanson du deuxième étage avait déjà neuf ans auparavant la même force clinique. Un court qui montre le glissement facile de la banalité à l'horreur.
• (la suite plus tard)