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PigFace - Easy Listening

Venant d'écouter Easy listening for mindless fuckheads des protéiformes PigFace, quelques notes track by track même si ça n'intéresse que moi…

Mind your own business commence l'album dans un style Chicks On Speed, beats-electro-pop, pas trop ma préférence mais écoutable ; Insect/Suspect, trop pop pour moi, ça pourrait passer en clip sur des chaînes musicales à succès ; SweetMeat morceau gentil, voix féminine, avec un petit rythme au son tout de même bien pigface ; Bitch, premier morceau un peu plus rentre-dedans, qui pourrait plaire aux amateurs de NiN ou StaticX ; Everything trop dancefloor-de-péniche ; Closer to Heaven avec un style qui rappelle Kiss King de l'album A New High In Low, avec la phrase niaise répétée i'm closer to heaven when i'm with you. J'aime particulièrement la voix féminine éraillée qui vient se coller en fond au milieu du reste sirupeux everything i wanted, you took it all from me ; Blow you away, rien de neuf sous le soleil avec ce morceau, calme/énervé, d'inspiration disons kmfdm ; Du liebst mich nicht Ich liebst du nicht, en allemand, mais pas dans le style Oomph!. Passable ; King of Negativity, du rentre-dedans rondement mené, rien de neuf là non plus, mais ça rafraichi la nuque ; Miss sway action, un peu (bcp?) ennuyant ; Binary Stream, un spoken song (par Jared Louche) héritant du Howl de Ginsberg - ça sonne bien, avec une voix hypnotique à la Henri Rollins, et le texte (qu'il faut que je me re-parse) me semble d'un cru cyberpunk/réaliste bien senti et bien exprimé. En même temps, ça me rappelle l'adaptation assez parodique de Nutopia de Meg Lee Chin - I saw the best minds of my generation… - ce qui me garde un côté "second degré" à ce poème joliment sombre ; The lonliest sound i've ever heard s'enchaîne à la suite, en rupture totale : guilleret et n'imp' je suis un numéro - et ensuite The horse you rode in on un peu chemical brothers pour la zik et beaucoup pig face pour les paroles Fuck PigFace (et aussi l'emprunt aux Monthy Python : Fuck these Fuckin' Fuckerz).

Bilan: malgré une première écoute pas très convaincue/cante, il y a des parties de l'album qui le rendent plus sympa qu'un ratage (parce que pas enthousiasmant) pop (même si le titre prévient du contenu easy listening, je m'attendais plutôt au contraire complet) biscornu (il y a tjs plus ou moins le son Martin Atkins qui fait plaisir), mais on est loin de A New High In Low et je regrette que Meg Lee Chin ne soit pas plus en avant dans cette incarnation de PigFace. À réécouter plus tard dans d'autres conditions, histoire de voir s'il pourrait éventuellement rejoindre ma cdthèque ou s'il n'y a finalement que deux morceaux à sauver…

Même s'il n'est pas représentatif de PigFace (au vu de la diversité, il faudrait au moins une poignée de morceaux pour avoir qq chose de réprésentatif), voilà Binary Stream pour votre bon plaisir…

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