Tempête en eaux troubles
Dans les eaux troubles d'Olivier, deux parts de textes sur la rupture d'avecque soi… Et Flaubert toujours.
« À force de vanter les élans créateurs et de n'accoucher que de petites oeuvres, j'ai fini par réanimer mes bonnes vieilles limaces d'agonie, ce sentiment rampant de désamour de soi qui rend ma fréquentation pathétique. Que les battants qui ont cru en moi et qui déchantent à présent fassent leur chemin. On ne peut plus compter sur moi, je ne suis plus que l'ombre de moi-même, un destin fantomatique dont les contours s'estompent peu à peu dans la douleur. »
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« Bilan de la tempête: j'en sais plus sur moi que je n'en ai jamais su, je ne suis plus dupe de mes arrières-mondes, je sais qu'il est désormais inutile de s'y réfugier. Et cette dose de vérité est intolérable, elle me rend nostalgique de ce temps ou je m'identifiais totalement à mes cosmétiques. »
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