Reflections
La nuit la fenêtre entre-ouverte un peu penchée vers moi reflète l'arrière de mon écran parfois je lève la tête et me jète un regard accusateur. Ça m'occupe. L'autre en face n'en fait guère plus que moi je crois, Chacun des verres de ses lunettes projettent une copie de l'écran - et quand je porte le whisky à mes lèvres, il se trouve une myriade de facettes supplémentaires pour jouer aux duplications inutiles. Pour peu que le
stuff du moment se déversant en fréquence devant moi tende vers le sombre, je peux faire la mise au point au delà de la surface, joindre face à face la version à l'intérieur de la machine. Je pense à
fragments de roses en hologrammes de
Gibson - tous les éclats de l'hologramme gardant en eux une copie complète de la rose. Je pense aux rêves, tous les personnages étant nous même. Je pense à
Pessoa qui avait du mal à croire tout à fait en les autres. À cause des reflets, je ne peux pas voir la nuit. De toute façon, il commence à faire jour & les oiseaux expriment leur présence alors je noie mes oreilles d'électrobruitisme basique -
Winterkälte, tellement déplacé en avril - et comme je n'arrive à rien griffoner d'utile, je baille et songe à cesser pour aujourd'hui. Qqs
drafts dans
outlook, Qqs feuilles devant le clavier. À faire, à finir.
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